Si vous créez un bien / service et que vous autorisez les gens à l'utiliser seulement s'ils donnent quelque chose en retour, alors c'est un bien / service basé sur le commerce.

À peu près toute notre société mondiale est basée sur le commerce. Le communisme, le socialisme, le capitalisme, le fascisme ou tout autre système politique / gouvernemental sont ou ont été mis en œuvre en tant que couche au-dessus de cet environnement commercial. Vous, vos parents ou vos enfants, vos amis et tout le monde devez échanger du temps, de l'énergie, des compétences, des choses, des données, de l'attention et ainsi de suite afin d'avoir accès à ce dont vous avez besoin et désirez: santé, nourriture, abri, confort, gadgets, etc. Les monnaies comme l'argent, le bitcoin ou toutes les crypto-monnaies, les crédits sociaux et similaires, sont toutes des représentations de ce simple processus de commerce. Les emplois et la citoyenneté sont les moyens les plus connus pour faire officiellement du commerce dans cette société.

Essentiellement, si vous créez un réseau social qui réclame l’attention des gens et leurs données personnelles pour qu’ils puissent l’utiliser, alors c'est un réseau social basé sur le commerce. Un exemple de cela est Facebook. (») Un contre-exemple est le réseau social libre-de-commerce nommé Mastodon. (») Un système de santé qui exige des humains de donner leur argent ou leur liberté (citoyenneté) en échange de ce service est également un système de santé basé sur le commerce. Un contre-exemple: Médecins sans frontières qui fournit un service de soins de santé libre-de-commerce à ceux qui en ont besoin. (»)

Si le commerce a été un outil nécessaire à l'évolution de nos sociétés, son effet pervers est qu’il crée un déséquilibre des pouvoirs entre les personnes.

Facebook est très enclin à collecter de plus en plus de données auprès des gens et à capter autant d'attention que possible, car Facebook tire environ 90% de ses bénéfices de la publicité. (») "Données + Attention" = "Plus de publicité et meilleure" = "Plus de devises et d'opportunités pour Facebook". Les utilisateurs échangent leurs données et leur attention sur Facebook en échange des fonctionnalités de leur réseau social, et Facebook collecte et échange tout cela contre de la monnaie. C’est la raison pour laquelle nous voyons Facebook plus enclin à placer ses profits en premier (leurs avantages commerciaux) et ses utilisateurs en second. Il en va de même pour Google et à peu près toutes les autres plateformes ou services qui dépendent des métiers: des soins de santé à la production et à la distribution alimentaire, à l'éducation, etc.

Ce déséquilibre de pouvoir pousse les gens à mentir, exagérer leurs griefs, à soudoyer les autres, à produire de pauvres biens et services, à pousser la consommation vers de nouveaux sommets et ainsi de suite. De plus, comme les biens et services sont abondants dans le monde, le commerce est un moyen obsolète pour distribuer cette abondance. (»)

Parce que – si elle est pratiquée par beaucoup – c'est la plus grande forme de charité qui conduira à une abondance de biens et de services dans tous les domaines de la société.

Vous aidez les gens mais ne demandez rien en retour. Vous créez un logiciel et le partagez avec le monde sans lui demander ses données, son attention ou ses devises. Vous développez un système de santé qui s'adresse aux humains sans rien demander en retour. Vous créez et offrez, et ainsi vous aidez les autres et vous-même. Les autres parce qu'ils auront accès à des biens et services libres de commerce, et vous-même parce qu'il n'y aura aucune force vous entraînant dans des comportements «contraires à l'éthique» et à but lucratif. En créant des biens ou des services libres de commerce, vous êtes la plus grande créature caritative qui soit.

Une société où la plupart de ce dont les gens ont besoin et veulent serait offerte sans commerce est une société qui serait dépourvue de la plupart des problèmes que nous voyons dans le monde aujourd'hui, car il y aura peu ou pas d'incitation pour les gens à créer ces problèmes.